Le dernier kilomètre a probablement connu plus de transformations en 3 ans que lors des 3 dernières décennies.
Mais il est fort probable que les années qui viennent verront la poursuite de cette mutation et l’apparition de nouveaux modèles.
Plusieurs facteurs sont à l’origine de ces évolutions :
- Le volume de colis continuera d’augmenter au rythme de 20% par an. Il faudra donc trouver des solutions pour éviter que le dernier kilomètre ne devienne une catastrophe environnementale. L’e-commerce augmentera, mais aussi les livraisons en magasins, de plus en plus atomisées et des formes hybrides de flux de marchandises découlant de la logique d’omni-canal.
- Les flux continueront à s’accélérer. Le segment du Jour J (commande le matin et livraison le soir), encore marginal, représentera probablement 20 ou 25% du marché. Les livraisons en flux tendus au départ des points de vente (ship-from-store) se généraliseront faisant du magasin le principal réseau d’espaces logistiques urbains.
- Le prix du dernier kilomètre continuera à baisser. La valeur du dernier kilomètre est essentiellement commerciale. Le poids de négociation des principaux acteurs, Amazon en tête, deviendra prépondérant.
- Les contraintes environnementales dans les villes seront plus marquées et imposeront la recherche de solutions innovantes et collaboratives.