Transition écologique : l’offre de véhicules électriques est une réalité
L’histoire des véhicules électriques de livraison est déjà très longue. Ainsi, en 1904, La Poste utilisait déjà des fourgons électriques Mildé. L’autonomie de ces véhicules urbains de livraison électriques était de 35 km. Afin d’effectuer 2 tournées quotidiennes, la batterie était changée en milieu de journée. Le changement de batterie ne prenait que 5 minutes.
Plusieurs modèles de camions électriques étaient fabriqués en France à cette époque, notamment le camion Krieger.
Les années 1920 ont été également été propices en développement de modèles de véhicules électriques. L’entreprise Laporte, située à Toulouse, fabriquait différents modèles de véhicules électriques, camionnettes et véhicules poids lourds, avec 90 km d’autonomie.
De nombreux modèles de véhicules électriques apparaissent à cette époque, notamment celui de Renault.
Puis, pendant près d’un siècle, l’industrie automobile s’est focalisée sur le diesel, dont nous constatons aujourd’hui les dommages sur la santé publique.
Depuis une quinzaine d’années, la volonté de voir à nouveau les véhicules électriques trouver leur place dans les centres villes semble s’affirmer. Mais l’offre de véhicule reste réduite, les prix élevés, la fiabilité des modèles n’est pas toujours au rendez-vous.
La plus grande réussite reste celle du véhicule Kangoo ZE, qui a été déployé de façon massive par La Poste. En version 3 ou 4 m3, il ne correspond toutefois qu’à une partie des besoins en urbain. L’essentiel des véhicules de livraison, au moins pour les colis et la messagerie, est constituée de gros VUL de 12 à 20 m3.
Toutefois, il semble que, depuis quelques temps, les constructeurs aient engagé des moyens importants afin de faire émerger de nouveaux véhicules électriques de livraison. Ceci tant pour les VUL que pour des véhicules PL.
C’est ainsi le cas de Renault, qui met sur le marché le véhicule Master ZE, proposé en 6 versions différentes de 8 à 13 m3. Son autonomie est de 120 km, la batterie étant de 33 KW. Cette autonomie est suffisante en milieu urbain dense, mais n’est finalement pas beaucoup plus importante de ce qui existait… il y a 90 ans…
Avec une volonté de proposer des véhicules avec une plus grande autonomie, Nissan commercialise la toute nouvelle version du véhicule e-NV 200, avec une batterie plus importante que le Master ZE, de 40 KW. Cette toute nouvelle version de 4,2 m3 est annoncée avec 280 km d’autonomie. Contrairement au Master ZE, le Nissan e-NV 200 peut être rechargé en borne rapide 50 KW de type Chademo. Le Master ZE se recharge en 6 h via une wallbox.
Voltia propose une version modifiée du Nissan e-NV 200 en 6 m3 ou 8 m3.
L’offre de véhicules électriques de livraison comprend aussi le véhicule Colibus, qui existe en version frigorifique, le véhicule BD Auto (proposé par Tip Trailer) réalisé à partir d’une plateforme Ducato, le véhicule Electron II proposé par Gruau et le véhicule Goupil. De nombreux autres modèles sont annoncés : le Fuso e-Canter, le VW e-Crafter ou le StreetScooter développé par DHL.
Street Scooter Colibus
Concernant les véhicules, l’offre reste beaucoup plus restreinte et prospective. Daimler a annoncé investir 2,6 milliards € dans un véhicule PL électrique qui sera mis en le marché en 2021. Renault Truks a annoncé une gamme complète de véhicules zéro émission à partir de 2019.
Une réelle dynamique apparaît afin de faire émerger une offre compétitive de véhicules électriques. C’est là la bonne nouvelle de ce début d’année 2018. Cette offre permettra-t-elle de répondre à la demande croissance des collectivités locales, souhaitant une rapide émergence de modèles de livraison propre dans les centres villes ?
Je viens de lire dans le journal des Affaires du 24 février un article sur La compagnie électrique Lion, ils sont vraiment fantastiques ! Contrairement à ce que l”opinion générale habituelle au Québec cette entreprise est la preuve vivante que des industriels québécois peuvent concevoir et produire un véhicule électrique performant et prendre une place enviable sur les marchés. Comme l”article le mentionne La compagnie électrique Lion dérange ses concurrents manufacturiers d”autobus et de camions traditionnels ( diésel ) parce qu”elle a innové autant au niveau des carrosseries de ces véhicules que d”avoir électrifié leurs nouveaux véhicules. Quelle bonne nouvelle ! Le hic : les politiciens d”ici ( du Québec et du Canada ) ne font pas le pas additionnel / n”envoient pas un message clair dans le sens de l”électrification des transports ( des autobus scolaire en particulier ) qui ferait une grande différence. En attendant l”entreprise exploite les marchés américains curieuse de situation étant donné la présence et les politique de D.Trump aux USA. coupon
Merci pour cet article sur les véhicules électriques. Bien à savoir que de plus en plus de constructeurs automobiles se lancent dans ce marché et veulent même investir 2,6 milliards d’euros. Moins de véhicule polluant feront du bien pour le climat. C’est pourquoi mon frère pense à acheter un vélomoteur électrique.