Le service Amazon Prime Now, au départ d’un entrepôt de 3500 m² boulevard Ney vient tout juste de débuter et devient déjà un sujet politique.
Le concept de supermarché online avec 18 000 références n’est pas en lui-même nouveau. Il constitue le modèle d’Ooshop, Auchandirect, Houra et maintenant de Monoprix, qui vient tout juste d’ouvrir un entrepôt dédié à cette activité. Nous savons qu’il est complexe, à la fois du fait de la typologie des clients (souvent en étage sans ascenseur) et des produits (souvent des produits lourds). Amazon Prime Now se différencie en n’ayant qu’une partie restreinte de l’assortiment en alimentaire.
Le prix proposé pour la livraison (gratuit pour une livraison en 2 heures et 5,90 € pour la livraison en une heure) est très inférieur au coût réel de la prestation de transport, mais il s’agit là du choix de modèle économique d’Amazon, au moins à son démarrage.
La nouveauté qu’apporte Amazon est le délai : 1 ou 2 heures, dans une grande partie de Paris et 21 communes de périphérie. Amazon, en créant le service de livraison de produits alimentaires en une heure, défie une fois de plus tous les critères logistiques auxquels nous sommes habitués.
Les internautes témoignent de la qualité des produits et du respect des engagements. La performance logistique d’Amazon n’est pas en cause. Bien au contraire, elle incitera les distributeurs installés à adapter leur offre, ce qui ne saurait tarder.
Mais Amazon a toutefois oublié plusieurs critères afin de rendre son offre très innovante mieux acceptée dans le contexte environnemental actuel de Paris. Lire la suite