Que sera notre ville en 2030 ?
La conférence Bestfact, qui s’est déroulée aujourd’hui à La Défense, comportait un après-midi de brainstorming ludique et très riche en idées. Organisé par Mines Paris Tech, cet après-midi visait à trouver des solutions de mobilité pour les villes et notamment Paris en 2030.
Les étudiants de Mines Paris Tech ont remarquablement organisé cette séance autour d’un jeu, en sélectionnant 4 cas de figure : les transports sont partagés ou individuels ; les marchandises vont directement au consommateur ou inversement, le consommateur se déplace pour transporter ses marchandises.
Les très nombreuses idées émises par les participants à ce congrès montrent que, même s’il n’y aura pas en 2030 de standardisation des villes, des tendances émergeront :
Le partage. La société collaborative continuera à se développer. Le rythme pourra dépendre du cas de figure choisi et des incitations publiques. Ce partage pourra concerner les voitures, les vélos, les transports en commun bien entendu, la voirie, les places privées de stationnement, mais peut être aussi les livraisons. Les expériences de delivery crowdsourcing ou les ambitions d’Uber dans le domaine des colis peuvent permettre d’envisager dans les années qui viennent des débats sur ce sujet.
L’information. La technologie permet de mettre en œuvre des solutions nouvelles. La géolocalisation, la traçabilité et les places de stationnement « intelligentes » ont été imaginées, de même que la gestion des capacités dans les véhicules.
Les infrastructures. La voirie sera certainement encore mieux partagée entre les différents modes et sécurisée. D’autres moyens de transport seront peut-être imaginés dans les villes (fleuves par exemple, pourquoi pas intermédiaire entre les taxis et les bus…, téléphériques, …). Les idées ne manquent pas pour compléter l’offre existante.
La technologie sur les véhicules. Les études continueront afin d’améliorer les bus, tramway, métro, véhicules utilitaires ou voitures et vélos urbains.
Ce qui est cependant certain, c’est que l’amélioration de la mobilité est l’affaire de tous, mais les autorités publiques en ont la maîtrise. C’est elles qui réglementent, autorisent, interdisent, aident, ou permettent de mettre en œuvre la plupart des solutions. Leur rôle sera de plus en plus important car il touche à l’organisation même de la ville.
Alors, après la journée de la Logistique, pourquoi pas une journée de la mobilité ?
Laisser un commentaire
Rejoindre la discussion?N’hésitez pas à contribuer !